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Représentation fiscale en France pour les non-résidents

Avant toute cession immobilière en France par un non-résident, la question de la représentation fiscale se pose. Cette obligation, souvent méconnue, conditionne la validité de l’opération et assure la conformité de la déclaration de plus-value auprès de l’administration. Comprendre dans quels cas elle s’applique et quel rôle joue le représentant fiscal est essentiel pour sécuriser une transaction. Quand la représentation fiscale est-elle obligatoire ? La désignation d’un représentant fiscal en France n’est pas systématique. Elle dépend de plusieurs critères liés au prix de cession, à la durée de détention et au pays de résidence du vendeur. Pour un aperçu complet de ces règles et un accompagnement adapté, consultez notre service de représentation fiscale en France. Quel est le rôle du représentant fiscal ? Le représentant fiscal agit comme intermédiaire entre le contribuable non-résident et l’administration française. Ses missions principales sont : établir la déclaration de plus-value et vérifier son exactitude

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Déclaration fiscale franco-suisse : éviter les erreurs et sécuriser sa situation

Entre la France et la Suisse, la fiscalité repose sur des systèmes distincts, régis par des conventions bilatérales, mais appliqués de manière autonome. Une déclaration incorrecte, une omission involontaire ou une mauvaise compréhension des règles peut avoir des conséquences lourdes : requalification, redressement, pénalités ou double imposition. Voici un tour d’horizon des erreurs fréquentes dans les déclarations fiscales franco-suisses, ainsi que des leviers pour les corriger efficacement. Des obligations déclaratives dans les deux pays Lorsqu’un contribuable réside dans un pays et perçoit des revenus dans l’autre, ou conserve un patrimoine dans l’État quitté, il est souvent soumis à des obligations fiscales dans les deux juridictions. Côté français, un résident doit déclarer l’ensemble de ses revenus mondiaux. Il doit également mentionner l’existence de comptes bancaires étrangers (formulaire n° 3916), de contrats d’assurance-vie souscrits hors de France ou de biens immobiliers détenus à l’étranger. Les non-résidents, quant à eux, doivent déclarer les

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Régularisation fiscale en France ou en Suisse : agir volontairement pour limiter les risques

Un oubli, une erreur de bonne foi ou une situation transfrontalière mal maîtrisée peuvent conduire à une infraction déclarative, parfois sans que le contribuable en ait pleinement conscience. Qu’il s’agisse de comptes à l’étranger non déclarés, d’un bien immobilier oublié dans la déclaration de patrimoine ou d’une perception de dividendes mal ventilée, il est souvent possible de régulariser spontanément la situation avant tout contrôle fiscal. Mais pour cela, il faut agir dans les règles, avec méthode et stratégie. Pourquoi régulariser de manière volontaire ? La dénonciation spontanée (ou déclaration rectificative volontaire) permet au contribuable de reprendre l’initiative face à l’administration fiscale. Elle consiste à déclarer spontanément une erreur, une omission ou une situation irrégulière avant le lancement d’un contrôle ou la réception d’une demande de la part de l’administration fiscale. Ce geste peut permettre :– de limiter ou d’éviter les pénalités ;– de démontrer sa bonne foi ;– de régulariser

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Structurer son patrimoine entre la France et la Suisse

Résider en Suisse avec un patrimoine en France, percevoir des revenus de source étrangère, préparer une transmission intergénérationnelle dans un cadre transfrontalier… Structurer son patrimoine entre la France et la Suisse ne relève jamais d’une logique standard. Chaque choix, qu’il s’agisse de la forme de détention, du lieu de résidence, du régime matrimonial ou du véhicule d’investissement, emporte des conséquences fiscales, civiles et successorales. Pour sécuriser ces choix et les inscrire dans une stratégie patrimoniale cohérente, il convient d’intégrer dès le début quelques principes structurants. Approche intégrée du patrimoine franco-suisse Dans un contexte international, une structuration patrimoniale ne peut se limiter à une approche fiscale ou juridique isolée. Elle doit reposer sur une lecture croisée des règles de droit interne, des conventions fiscales bilatérales, du droit civil (successoral et matrimonial) ainsi que des objectifs personnels et familiaux. Le lieu de résidence fiscale, qui commande en grande partie la fiscalité applicable

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Protection du patrimoine international : stratégies à envisager

La détention d’actifs dans plusieurs pays soulève des questions complexes, parfois sensibles, dès lors qu’il s’agit de les préserver sur le long terme. Les entrepreneurs, les dirigeants et les familles dont le patrimoine est réparti entre la France, la Suisse et d’autres juridictions sont exposés au risque de requalification, de conflit de lois et de blocage en cas de décès ou d’évolution de leur situation. La protection du patrimoine ne peut être abordée de manière uniforme. Elle repose sur des arbitrages adaptés à la nature des actifs, à leur localisation, aux règles locales de droit civil et fiscal, ainsi qu’à la stratégie à long terme adoptée. Anticiper les risques fiscaux liés à la détention transfrontalière Le patrimoine transfrontalier est souvent exposé à une double contrainte : d’une part, une optimisation fiscale excessive peut entraîner une contestation ou une requalification ; d’autre part, une absence de structuration peut alourdir l’imposition ou

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Succession franco-suisse : organiser la transmission avec méthode

En effet, un décès ne connaît pas de frontières. Lorsque les héritiers sont domiciliés dans deux États, que les actifs sont répartis entre la France et la Suisse, ou que les régimes civils diffèrent, la succession peut devenir une opération complexe, sujette à interprétation, voire à litige. Préparer sa transmission dans un cadre transfrontalier demande une approche rigoureuse, intégrant les règles de droit civil, les particularités fiscales locales et les effets des conventions bilatérales. L’enjeu ne se limite pas à la simple transmission, mais consiste également à effectuer cette démarche avec clarté, sans friction et dans le respect de la volonté du disposant. Anticiper les conflits entre règles civiles En matière de succession, la France applique le principe de la réserve héréditaire, qui impose une part minimale aux héritiers en ligne directe. La Suisse, de son côté, autorise une plus grande liberté de disposition. Cette divergence peut créer une tension

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Relocalisation patrimoniale : préparer son retour ou son installation

La relocalisation patrimoniale, qu’il s’agisse d’un retour en France ou d’une installation en Suisse, est une opération délicate qui nécessite de bien comprendre les conséquences fiscales, les impacts juridiques et les stratégies patrimoniales à mettre en place. Que vous soyez un expatrié français souhaitant revenir ou un résident suisse transférant des actifs en France, une analyse rigoureuse des conséquences est nécessaire pour garantir une transition fluide et sans imprévus. L’anticipation des impacts fiscaux liés à la résidence, à la taxation des plus-values ou encore à la gestion des biens immobiliers est essentielle pour éviter des redressements ou des taxes inattendues.   Les enjeux fiscaux et successoraux du retour en France   Un retour en France après une période d’expatriation, qu’il soit volontaire ou imposé, a des répercussions fiscales importantes, surtout en matière de plus-values latentes, de taxation des revenus et de droits de succession. Tout d’abord, en cas de retour

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Exonération de la plus-value en cas de vente via une sci après un départ en suisse

Monsieur et Madame Bhé sont associés de la SCI Céh, fiscalement translucide et de droit français. Cette SCI détient un appartement en France, qui était la résidence principale du couple. En février 2024, les époux Bhé ont transféré leur résidence principale en Suisse. La SCI Céh vend l’appartement en novembre 2024. La question se pose de savoir si les époux peuvent bénéficier de l’article 244 bis A, I-1° du Code général des impôts, qui prévoit une exonération de la plus-value réalisée lors de la cession d’une ancienne résidence principale en France, après un transfert de domicile fiscal à l’étranger. Dans cette configuration, l’immeuble est détenu via une SCI. En droit français, cela n’empêche pas que l’exonération s’applique, même si le bien n’est juridiquement pas la résidence principale du cédant (la SCI), mais de ses associés, assimilés fiscalement à des propriétaires directs. Depuis le 1er janvier 2019, l’exonération est ouverte aux

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Family office et gouvernance familiale : structurer dans la durée

Les familles qui disposent d’un patrimoine significatif, souvent réparti entre différents pays, sont confrontées à des défis complexes en matière de gestion, de gouvernance, de fiscalité et de transmission. Entre gouvernance familiale, structures de détention et planification successorale, chaque décision prise aujourd’hui influence non seulement la gestion d’actifs, mais aussi l’intégrité du patrimoine pour les générations futures. Que ce soit dans un cadre franco-suisse ou international, l’établissement d’un family office, l’organisation d’une gouvernance familiale et la gestion des transmissions intergénérationnelles doivent s’inscrire dans une vision à long terme, structurée et capable de s’adapter aux évolutions des besoins familiaux et fiscaux. Family office : un pilier pour la gestion patrimoniale Un family office permet à une famille de centraliser et de coordonner la gestion de son patrimoine à travers différentes juridictions. Que ce soit pour l’immobilier, les investissements financiers, la gestion de titres privés ou même la philanthropie, la mise en

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Fiscalité post-expatriation : anticiper et sécuriser sa situation

Le départ vers la Suisse entraîne une reconfiguration complète des règles fiscales applicables. Résidence fiscale, nature des flux, traitement des revenus français : chaque paramètre doit être analysé pour organiser sa transition. La convention franco-suisse encadre les droits d’imposition, mais son application suppose une lecture détaillée des situations concrètes. Activité professionnelle, placements, dividendes, retraites ou plus-values : une approche transversale permet de limiter les risques de double imposition, d’adapter les déclarations aux obligations de chaque État et d’optimiser la structure patrimoniale.   Revenus d’activité : rattachement et effets transfrontaliers   Les revenus d’activité perçus en Suisse sont en principe imposés localement. Toutefois, certaines situations maintiennent un lien fiscal avec la France : contrat de travail non rompu, missions ponctuelles sur le territoire, prestations réalisées à distance ou télétravail régulier. Ces cas de figure peuvent conduire à une double imposition si la résidence fiscale n’a pas été clarifiée ou si le

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