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Comprendre la fiscalité des particuliers entre la France et la Suisse

Résider ou exercer une activité entre la France et la Suisse soulève des questions fiscales complexes. Les différences de systèmes, les règles de résidence, l’imposition des revenus et du patrimoine, les mécanismes de double imposition et les démarches déclaratives exigent une lecture croisée du droit fiscal des deux pays. Sans anticipation, les risques d’erreurs déclaratives ou de redressements sont nombreux. L’étude BERGEOT PAOLI Associés accompagne ses clients dans l’analyse de ces situations transfrontalières, avec une stratégie adaptée à chaque profil. Les grandes lignes des systèmes fiscaux français et suisse La fiscalité française repose sur un impôt progressif sur le revenu, appliqué à l’ensemble des revenus du foyer fiscal. L’imposition porte sur l’ensemble des revenus mondiaux d’un résident fiscal, incluant salaires, dividendes, plus-values, pensions ou revenus fonciers. À cela s’ajoutent l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) et diverses contributions sociales. La Suisse adopte une approche très différente : la fiscalité y

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Résidence fiscale France-Suisse : où êtes-vous imposé ?

La résidence fiscale détermine dans quel pays vous êtes imposé sur vos revenus, votre patrimoine ou vos retraites. Entre la France et la Suisse, les critères d’appréciation diffèrent et peuvent conduire à des situations de double résidence. Une analyse rigoureuse permet de sécuriser votre statut et d’éviter toute erreur déclarative ou redressement fiscal. Cette question s’inscrit au cœur de la fiscalité des personnes, avec des enjeux concrets pour les actifs, les retraités ou les frontaliers. Critères de détermination de la résidence fiscale Avant de s’installer ou de travailler de part et d’autre de la frontière, il est indispensable de comprendre comment les administrations françaises et suisses définissent la résidence fiscale. Chaque pays applique ses propres critères, et les conventions bilatérales permettent de résoudre les éventuels conflits de qualification. Ces règles s’appliquent aussi bien aux actifs qu’aux retraités, aux expatriés qu’aux frontaliers. Critères de résidence fiscale en France La France considère

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Résidence fiscale : enjeux pour les entreprises franco-suisses

La fiscalité des entreprises évoluant entre la France et la Suisse repose sur un principe fondamental : la détermination précise de leur résidence fiscale. Ce critère juridique et économique conditionne le régime d’imposition, la répartition des compétences fiscales entre les États, les obligations déclaratives, ainsi que les risques de redressement. Dans un contexte bilatéral, où les législations nationales coexistent avec les conventions internationales, la résidence fiscale ne peut être définie sans une analyse approfondie de la structure décisionnelle, de la localisation des fonctions stratégiques et de l’organisation des flux économiques. L’enjeu est double : éviter les conflits de territorialité fiscale et optimiser la charge d’impôt globale tout en respectant les règles anti-abus. Les critères d’attribution de la résidence fiscale En droit français, la résidence fiscale d’une entreprise repose principalement sur deux critères : le lieu du siège social et celui de la direction effective. Ce dernier revêt une dimension essentielle

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Choisir entre succursale et filiale : les clés d’une implantation réussie

Implanter une activité en Suisse depuis la France soulève une question centrale : faut-il créer une succursale ou une filiale ? Ce choix structurel a des implications directes en matière de fiscalité, de gouvernance et de responsabilité juridique. Dans un contexte transfrontalier, il ne s’agit pas d’une simple formalité, mais d’une décision stratégique à prendre en connaissance de cause. Voici les éléments clés pour orienter votre réflexion et sécuriser votre développement. Structurer efficacement votre implantation en Suisse Le choix entre une succursale et une filiale en Suisse ne se résume pas à une formalité administrative. Il entraîne des conséquences fiscales, juridiques et opérationnelles majeures, en particulier dans un contexte franco-suisse. En Suisse, les autorités fiscales considèrent la succursale comme une simple extension de la société étrangère, sans personnalité juridique propre. Elle est imposée localement sur les bénéfices liés à son activité helvétique, tout en restant rattachée au siège pour les

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Prestations transfrontalières : maîtriser la fiscalité entre France et Suisse

Facturer une prestation de service entre la France et la Suisse implique bien plus qu’un simple échange commercial. Qualification du service, TVA, retenues à la source, établissement stable : chaque détail compte pour éviter les risques de double imposition ou de requalification. Voici les points clés à maîtriser pour sécuriser vos opérations transfrontalières.   Comment qualifier fiscalement une prestation de service ?   Toute opération transfrontalière de prestation de service doit d’abord être correctement qualifiée sur le plan fiscal. La distinction entre service administratif, technique, commercial ou intellectuel influe directement sur son régime d’imposition. La nature du client (particulier, entreprise, entité publique), le lieu d’établissement du prestataire et le lieu d’utilisation du service déterminent le traitement fiscal applicable. Dans le contexte franco-suisse, la convention fiscale bilatérale vise à éviter les doubles impositions. Elle précise notamment dans quel État la prestation doit être imposée, et selon quels critères. Une erreur de

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Dividendes entre France et Suisse : quelle fiscalité appliquer ?

Les questions complexes de fiscalité internationale se posent lors du versement ou de la réception de dividendes entre la France et la Suisse. Taux de retenue, conventions fiscales, régime mère-fille : chaque situation doit faire l’objet d’une analyse au regard de la qualité du bénéficiaire et des règles bilatérales. Voici les points à connaître pour sécuriser vos distributions.   Dividendes France–Suisse : quelle imposition ? Lorsque une société française verse des dividendes à un résident suisse, une retenue à la source s’applique en principe, sous réserve d’application de la convention fiscale bilatérale. Inversement, la Suisse applique une retenue de 35 %, mais celle-ci peut être limitée à 15 % ou à 0 % dans certains cas, notamment si la société bénéficiaire détient une participation suffisante. Pour bénéficier de ces taux réduits, il faut respecter des formalités strictes. En France, le formulaire 5000 permet de solliciter une exonération ou un taux

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Fiscalité des actifs atypiques détenus entre la France et la Suisse

Œuvres d’art, or, montres de collection, NFT ou voitures anciennes : ces actifs dits atypiques ne génèrent pas toujours de revenus, mais leur détention, leur cession ou leur transmission soulèvent des enjeux fiscaux complexes entre la France et la Suisse. Dans le cadre d’un patrimoine non immobilier transfrontalier, il est essentiel d’anticiper les obligations déclaratives, les régimes fiscaux applicables et les risques de requalification. Des actifs soumis à des régimes fiscaux spécifiques Œuvres d’art, métaux précieux, montres de collection, chevaux de course, objets numériques (NFT) ou véhicules d’exception : ces biens meubles de valeur posent des questions fiscales sensibles, en particulier pour les contribuables résidant entre la France et la Suisse. S’ils ne produisent pas de revenus réguliers, leur détention, leur transmission ou leur vente peuvent entraîner des obligations fiscales conséquentes. En France, certaines catégories sont exclues de l’assiette de l’impôt sur la fortune immobilière (IFI), notamment les œuvres d’art,

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Imposition des plus-values immobilières entre la France et la Suisse

Vendre un bien immobilier situé en France ou en Suisse en tant que non-résident soulève des questions fiscales complexes. Chaque cession immobilière transfrontalière doit être sécurisée, car elle est soumise aux règles d’un ou plusieurs États, aux déclarations croisées et aux conventions bilatérales. Voici les principaux mécanismes à connaître pour anticiper les risques de double imposition ou de requalification. Vente transfrontalière d’un bien immobilier : qui perçoit l’impôt ? En matière de plus-values immobilières transfrontalières, le principe fondamental est que l’imposition revient à l’État dans lequel se situe le bien. Ainsi, un résident suisse vendant un bien en France est soumis à la fiscalité française. Inversement, un résident français cédant un bien immobilier en Suisse sera imposé dans le canton concerné. Côté français, l’article 150 U du Code général des impôts prévoit une imposition à 19 %, auxquels s’ajoutent 17,2 % de prélèvements sociaux pour les non-résidents (sauf s’ils relèvent

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Changer de résidence fiscale entre la France et la Suisse : les points à maîtriser

S’installer en Suisse en tant que résident fiscal ou revenir vivre en France après une expatriation : dans les deux cas, le transfert de résidence fiscale ne se limite pas à un déménagement. Les critères juridiques sont précis, les risques fiscaux nombreux et le processus est encadré strictement par les conventions internationales. Voici les règles essentielles à connaître pour sécuriser ce changement de statut. Qu’est-ce qu’un changement de résidence fiscale ? Un contribuable est considéré comme résident fiscal d’un pays selon un faisceau d’indices définis par la législation nationale et les conventions fiscales. En France, les critères sont notamment les suivants : – le foyer ou le lieu de séjour principal, – l’exercice d’une activité professionnelle, – le centre des intérêts économiques. En Suisse, la résidence fiscale dépend du domicile ou du lieu de séjour de plus de 30 jours avec une activité lucrative, ou de plus de 90 jours

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Le forfait fiscal en Suisse : comprendre et optimiser ce régime d’imposition

Le forfait fiscal suisse est un régime d’imposition attractif pour les personnes fortunées qui s’installent en Suisse sans y exercer d’activité lucrative. Basé sur les dépenses et non sur les revenus, il permet d’optimiser la fiscalité tout en bénéficiant de la stabilité juridique helvétique. Toutefois, ce régime est strictement encadré, tant sur le plan légal que patrimonial. Voici ce qu’il faut savoir pour en bénéficier sereinement. Un régime fondé sur les dépenses et non les revenus Le forfait fiscal permet à un résident suisse non actif de s’acquitter de son impôt sur la base de ses dépenses annuelles. En pratique, ce mode d’imposition repose sur un calcul forfaitaire indexé sur les frais de vie, généralement déterminé à partir de sept fois le loyer annuel (ou la valeur locative) du logement principal. Dans certains cas, notamment pour les contribuables hébergés, ce calcul est fondé sur le triple des frais de pension.

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